Shoot Mamy, c'est Fred (chant, guitare), Nico (guitare), Denis (basse) et Yann (batterie).
Ça sonne Pop Rock et ça vient de Rennes où après un CD 4 titres (2000) et un premier album (2003), le 2ème album voit le jour fin 2008.
Enregistré à "la maison", l'album "Du calme à la tempête" comporte 11 titres écrits en français.
Sa couleur plus rock s'est affirmée au fil du temps au travers des différents concerts qui ont rodés petit à petit ces 11 nouveaux morceaux.
Pour la petite histoire...
Deniz, Laureline, Seb et Nico
Shoot Mamy a été créé en 1997 par les frères Huerre (Sébastien à la basse et Nicolas à la guitare), rescapés du groupe rennais Spoon.
La première formation voit le jour avec au chant Deniz Ozturc et à la batterie Laureline Prodhomme alors bassiste de Candy Prune.
Fred, Nico, Seb et Stéphane
Après quelques mois, Deniz les quitte pour d'autres horizons.
Fred Noël, ex chanteur de Batyskaf la remplace.
Puis c'est au tour de Laureline de partir, trop occupée avec Candy Prune, ne pouvant assurer les concerts des deux groupes.
Stéphane Chalamet prend la relève aux baguettes.
En janvier 2000, c'est cette formation qui enregistre au studio Balloon Farm, le cd 4 titres.
Fred, Nico, Denis et Thomas
Quelques concerts plus tard, début 2001, la formation change à nouveau :
Stéphane le batteur est muté à Lyon,
et Sébastien le bassiste à Angers.
Denis Braud, ex guitariste de PNTNT,
ex bassiste de Batyskaf avec Fred,
et bassiste de Muffin's Zebullon avec Nicolas
prend naturellement place, emmenant avec lui dans son étui de basse,
le batteur Thomas Bechmann, figure légendaire du rock d'Outre Rhin.
En juin 2003, c'est tout ce petit monde qui retourne à Balloon Farm pour enregistrer le premier album "Les Chiens Bleus".
Cet album sera présenté pour sa sortie au forum Fnac d'Angers et fera l'objet d'une séquence sur M6 Rennes.
Fred, Nico, Denis et Régis
En septembre 2004, le globe trotter Thomas donne ses baguettes à Regis Bolivard qui parallèlement à ses 3 autres groupes assure haut la main l'intérim pendant plus d'un an.
Fred, Nico, Denis et Yann
Avec l'arrivée en octobre 2005 de Yann Molard à la batterie, on retrouve la formation actuelle...
Discographie
Du calme à la tempête 2008 - Autoproduit - Enregistré et réalisé par Shoot Mamy à Rennes
À vos marques, prêts pour les courses inutiles,
Cours, cours, cours pour je ne sais où.
La route est longue et si fragile,
Où penses-tu, toi, que l'on aille ainsi ?
La roue tourne, est-elle assez gonflée
Pour nous faire faire n'importe quoi ?
Peut être qu'avec une manifestation de soie,
On pourrait rouler sur le velours.
Retrousse ta chemise et viens faire des ronds,
Place du bas des Lices, c'est l'heure.
Alice en lice te tend les bras,
Tu n'as rien à perdre alors pourquoi pas.
Mais non, c'est l'heure du 13 heures
La tension monte, la messe attend son orateur
Les réclames s'enchaînent,
C'est la course au bonheur
Avant la prochaine vitrine aux horreurs.
Soudain dans tous les sens
Des nuées d'hirondelles
Aux Lices, qui les a vu, qui s'émerveille ?
Les antennes plient sous leur poids,
Personne ne va rien capter, ahhh
La tension monte, monte et vole en éclat.
Tout le monde dans la rue.
Eh oui, ça fait longtemps
Que je ne l'ai pas vue,
Si je m'en souviens bien ...
Mais non, rentabilisez l'enchantement,
Et pour l'écran de fumée, raté le percement.
Effacez tout ça, augmentez les rendements,
Et tant pis pour l'embrasement.
Ce n'est pas assez
J'aime me lever tôt, le soleil se lève,
Glacé.
Assis, j'assiste à l'arrière des tracteurs,
Je sème.
Qu'importe la terre, qu'apporte le ver,
Ce n'est pas assez.
OGM, arrachez les !
Dans ma capsule, je mate les astres lents,
Caché,
L'ombre du soleil, s'écouler les océans,
Les glaciers.
Qu'importe la terre, qu'importe la mer,
Ce n'est pas assez.
CFC, détruisez les !
Industriellement ferme, oui je décide
De la santé du con qui paye.
Insensibilité pure, mécanique,
La crise c'est la tienne, pas la mienne.
Qu'importe la terre, qu'importe l'affaire,
Ce n'est pas assez.
OMC, manipulé.
Le sable et le vent
Y'a l'écume, les embruns,
Et je gis sur la grève.
Les fractures, les moisissures
Chavirant tous mes rêves.
Le sable et le vent,
Tout doux.
Morceau choisi de ce fagot.
Enchevêtré avec mes frères.
Extrait, caressant ma peau,
Dans tes phalanges, nouveau repère.
Le sable et le vent.
Au fur et à mesure,
Tout devient transparent,
Tout doux.
Dans ton antre, me réchauffer.
Tous les soins, les caresses.
Dénudé, tu m'observais,
Imaginer en finesse.
Le sable et le vent,
Tout doux.
Tu me tournes, et tu m'écorches.
Pourtant tu dis que tu m'aimes.
Cajolé, enduit de miel
Redessine toutes mes veines.
Le sable et le vent.
Au fur et à mesure,
Tout devient transparent,
Tout doux.
Tu me présentes, tu m'exposes,
À tes amis, tes congénères.
Tu me sors, je prends la pose.
Tu dis de moi que t'es fier.
Le sable et le vent,
Tout doux.
Quand cette femme m'a observé,
Tu l'as laissée, elle m'enlève.
Dans ses mains, caressant ma peau,
Chavirant tous mes rêves.
Le sable et le vent.
Au fur et à mesure,
Tout devient transparent,
Tout doux.
Petit Homme
Le petit homme, aux joues de pommes
Regarde ses mains, sa démarche, son visage.
Les plus grands maîtres lui ont tout appris
Il aurait aimé, bien plus souvent,
Entendre des choses plus tendres.
De quelle cité vais-je m'occuper ?
Laquelle viser ?
Là où il y a de l'argent à prendre.
Au petit matin, je sors de l'ombre
Mais quels pigeons vais-je écorcher ?
Lesquels plumer ?
Le jardin d'Éden sans confession
De nouvelles victimes ?
Quelles âmes pourrais-je corrompre ?
Les dividendes, les bénéfices,
Que cette manne, ne profite qu'aux seigneurs.
Au petit matin, je sors de l'ombre
Mais quels pigeons vais-je écorcher ?
Lesquels plumer ?
Tout le long
En virée sur Saturne,
Elle n'me trouvait pas mal !
En plein vol nocturne,
Elle n'me trouvait pas maladroit,
Du tout.
Les réveils taciturnes,
Je n'la trouvais pas mal.
Pirouettes derrière la Lune,
Je n'la trouvais pas maladroite,
Du tout.
Dans mes songes les plus fous,
Je pense encore à Suzy Q,
Tout le long de Suzy Q,
Tout le long...
Allongés sur la dune,
Son parfum active mes sens.
Pierrot prête moi ta plume !
Son parfum active mes sensations.
Ma colonne à la hune,
Son parfum active mes sens.
C'est noté dans des runes,
Son parfum active mes sensations.
Dans mes songes les plus fous,
Je pense encore à Suzy Q,
Tout le long de Suzy Q,
Tout le long...
Ici ou ailleurs
Quand t'étais petit,
déjà pas très gentil,
tu avais mauvais caractère.
C'est vrai qu'à Bobigny,
les matins plutôt gris,
tu t'emmerdais sous les réverbères.
Avec tes potes le samedi,
allongés sur vos lits,
tu rêvais de grand air.
T'étais déjà aigri,
pas très jolie ta vie,
tu n'aimes pas ici ou ailleurs.
Et puis adolescent,
l'alcool ma foi aidant,
t'es devenu un looser.
Et puis au régiment,
l'alcool ma foi aidant,
tu t'es fait virer de l'armée de terre.
Et c'est en vieillissant,
l'alcool parfois aidant,
t'aimais taper sur ta mère.
C'est en t'abrutissant,
la télé parfois aidant,
t'avais voté pour petit père.
À l'étage d'en bas,
tu ne supportes pas
tes voisins, leurs couleurs.
Remarque c'est pas de veine,
c'est bien leur rottweiler
qui a bouffé ton pinscher.
À la fête de ton quartier,
c'est ta R12 qui a brûlé,
obligé de prendre le RER.
Et toi juste énervé,
tu dis que c'est pour t'amuser
que tu sors ton révolver.
A mon cou
Sous la pluie ton visage,
On marchait le long du rivage.
Les pieds foulant la bruyère,
Suis-je ton ami ou bien ton frère ?
A mon cou, tu t'accrocheras,
On rira comme des fous.
A mon cou, allez viens t'y pendre,
C'est ma prière à genou.
On se connaît depuis longtemps,
Mais je me demande tout le temps...
Si jusqu'à la mort,
Serais-je toujours ton mentor ?
A mon cou, tu t'y accrochais,
On riait comme des fous.
A mon cou, quand tu t'y pendais,
On était ivre, c'était doux.
Un matin tu t'es envolée,
Sans rien froisser dans le nid.
Et depuis, j'n'ai plus d'égérie,
Il y a un abysse dans le lit.
Je suis parti sur la route,
À ta recherche dans le doute.
Je t'envoie des messages,
J'entends ta voix, je vois ton visage.
A mon cou, il y reste ta trace
Où que je sois, n'importe où.
A mon cou, il y a la corde,
Qui se tendra tout à coup.
Un matin tu t'es envolée,
Sans rien froisser dans le nid.
Et depuis, j'n'ai plus d'égérie,
Il y a un abysse dans le lit.
Parce qu'elle...
C'est l'arme gauche de notre chère maman
Qui nous a légué papa ton bateau.
Pour qui ? Pourquoi ? Quiproquo ?
Et là j'éparpille tes cendres...rions jaune
Sais pas et je reste planté là
Qu'est ce qui nous prend de quitter notre île
Parce qu'elle...
Et toi, ma p'tite frangine, marin rêveur
Te voilà capitaine au grand large
Qui nous a pris l'heure, la raison, la peur
Oh oui, il fallait s'en méfier de la mer
Qu'est ce qui nous prend de quitter notre île
Parce qu'elle...
Tu vois, fallait pas l'emballer maman
Avec tes voiles, tu vois le résultat.
Du calme à la tempête, il n'y a qu'un pas
Que tu franchis avec ton Beretta.
On dérape dur, on contrôle là ? On vire ?
On dérape dur, ça se calme, on vire
Qu'est ce qui nous prend de quitter notre île
Parce qu'elle...
Nous voilà enfin, c'est l'hiver ici
Les jours rétrécissent, le ciel se renverse
Il faudra que je me décide un jour
A te dire ce que j'ai vu depuis la tour
Maman, pour pleurer, n'a plus que ses yeux
Et nous, sous le soleil on pensait être heureux
Horreur Boréale
Elle n'aimait plus son frère son père.
Ils iront tout droit en enfer.
Horreur boréale.
Déchiquetée des planisphères,
C'était la fille du bord de mer.
Bien matinal,
Il faut partir, prendre un train.
Aller voir plus loin.
Des odeurs de jasmin,
Une fleur aux creux des reins
Juste en cavale.
Il sera là à l'attendre,
Son amour et ses mots tendres,
Devant le portail.
Il faut partir, prendre un train.
Aller voir plus loin.
Dans sa tête, un métronome.
Les souvenirs qui résonnent.
Dans sa tête, c'est le paternel scopitone.
On n'est pas bien là, à l'aise Blaise,
Assis au bord de la falaise.
Vue sur les rails.
A la fraîche, décontractés,
On mangera quand on aura envie de manger
Toutes nos victuailles.
Il faut partir, prendre un train.
Aller voir plus loin.
Déchiquetée des planisphères,
C'était la fille du bord de mer.
2ème trou noir à gauche
Vas-y Kardox, mets les gaz,
Les Golgoths nous chassent.
Dans les météorites,
Accroche-toi bien mon pote,
On va prendre la fuite.
Prends un vortex temporel,
On va se faire la belle.
Le prochain poste de police
N'est qu'à deux trous noirs,
Vas-y, faut qu'ça glisse.
Notre prositronneur désintégrant
d'chez Spaciorama, garanti deux ans,
Est de nouveau bloqué !
Plus de défenses, faut leur échapper.
Ces anthropophages, n'ont qu'une idée :
Nous mijoter.
On livrait sur Grégoru,
Chez ces amphibiens,
3 millions d'litres de vin ru,
Bordeaux 1er cru,
Ils n'y connaissent rien.
Non d'un asthérohash,
Regarde dans le rétro.
Gars, la force est en toi,
V'là l'deuxième trou noir,
Vas-y, vire à gauche.
Notre prositronneur désintégrant
d'chez Spaciorama, garanti deux ans,
Est de nouveau bloqué !
Plus de défenses, faut leur échapper.
Ces anthropophages, n'ont qu'une idée :
Nous grignoter.
Dorian
Une heure ou deux de doute encore
Et elle était partie.
Saisissant d'une main...
Dure d'être une belle aujourd'hui.
Un voleur, un salaud, ombre de la nuit
la regarde.
Oh we don't like your honesty,
qui sommeille.
Oh we don't like your honesty,
qui sommeille.
Elle aurait tant voulu en tout point ressembler
au "Portrait de Dorian Gray".
"Le long des docks déserts de rares réverbères
éclairent les ténèbres".
Oh we don't like your honesty,
qui sommeille.
Oh we don't like your honesty,
qui sommeille.
D'un bout à l'autre de la chaîne,
L'attention monte, monte.
Tu n'iras pas toucher ma belle
Les beaux bijoux tant convoités.
La sirène sonne "Hurry Up !".
File, il est encore temps.
Chez les abeilles, la porte est close
Quand la fleur a fané son temps.
Oh we don't like your honesty,
qui sommeille.
Oh we don't like your honesty,
qui sommeille.
Candy Man
Jake, come on listen
To this sound of crowd
Jake, what have you done
My word gets down
Are you Candy man
Do you like bees
Have you a hook
To make the same disease
Jake do you understand
Watch N.P.A let's go your tears
You're just a puppet for this land
Tell us who move your string.
You can't play with so much life,
You're not a god or a sheet like that
Take some fun so ask your mind,
Keep on earth you're not a bat.
Jake, come on listen
To this sound of crowd
Les Limaces
Je parle trop,
Pourtant je sais que ça m'agace
Autant retourner là haut
Pour élever des limaces
Encore une fois t'avais raison
Et j'avais tort
De croire au fond
Que je mérite ton corps
Et cependant j'me demande tout le temps.
Pourquoi je t'aime ?
Depuis le mois d'août,
Il s'passe un truc vraiment bizarre
C'est ton ragoût
Qui ma mis sur la voie l'autre soir
Ça ma fait peur
Quand j'ai reconnu le goût typique
D'la sauce au beurre,
Des petits pois et d'l'arsenic
Par Saint Igor, j'me demande encore.
Pourquoi je t'aime ?
Je parle trop,
Pourtant je sais que ça m'agace
Autant retourner là haut
Pour élever des limaces
Encore une fois t'avais raison
Et j'avais tort
De croire au fond
Que je mérite ton corps
Et cependant j'me demande tout le temps.
Pourquoi je t'aime ?
Les latitudes du cheval
La grange est en flammes,
Fini le champ de course.
Les fermiers se précipitent
Avec des seaux d'eau.
La chair du cheval brûle.
Ils ruent dans leur stalle,
Cette panique dans l'oeil d'un cheval
Qui peut s'étendre
Jusqu'à remplir le ciel entier.
Les nuages déferlent
Et racontent une histoire
De tonnerre, d'éclairs
Et de mâts dans le noir.
Les matelots meurent de faim
Il est temps de jeter (la cargaison)
Engloutie maintenant,
Envolée.
La Chute
Et je tombe, et je tombe, le long
Et je glisse le long de mes songes.
Lentement je me rappelle,
Le meilleur et puis l'ivraie
De mes vertes années.
Et je cours, me faufile encore,
M'introduit, une allée que j'arbore.
Des volutes désordonnées,
Et mes yeux qui contemplaient,
Cette brune sur mon corps.
Et je me demande pourquoi,
De temps en temps,
Si je n'étais pas,
À chaque instant, Un peu maladroit.
Et je me demande parfois, si Cupidon,
Pour me rater la pompe,
N'était pas ce jour là, un peu marron.
Planté dans mes souvenirs,
Le malaise qui s'installe m'inspire.
Les coups droits et les revers,
Mes ventricules qui désespèrent,
Un regard, un sourire.
Et je me demande pourquoi,
De temps en temps,
Si je n'étais pas,
À chaque instant, un peu maladroit.
Et je me demande parfois, si Cupidon,
Pour me rater la pompe,
N'était pas ce jour là, un peu marron.
Que d'eau fraîche
C'est comme ça que l'on s'endort
Rien n'est à nous, que l'eau fraîche,
Et ton corps sur mon corps.
Tes cheveux au creux de mes mains
Autour de nous, il y a la brume,
Les odeurs du matin.
Rien n'est fait par habitude.
Pas encore de lassitude.
C'est comme ça que l'on s'endort
Rien n'est à nous, que l'air pur,
Le soir jusqu'à l'aurore.
Les blés coupés, le long du chemin
L'un contre l'autre, allongés,
Assoupis dans le foin.
Rien n'est fait par habitude.
Pas encore de lassitude.
C'est comme ça que l'on s'endort
Toutes les nuits, enlacés,
Encore et encore.
C'est comme ça que l'on s'endort
Toutes les nuits, on s'aimera,
Encore et encore.
Dans la Lune
Dieu est dans la lune,
Il n'y croit plus tellement.
Dieu est dans la lune,
Le métronome ne donne plus la mesure.
Il regarde en bas, désabusé
En jetant ses rêves sous la couverture
Caché derrière la lune,
Il écoute et il attend
Les rêves et les fortunes,
L'utopie des grands enfants.
Ils n'ont pas vraiment bien fonctionné.
Sur la comète, tous les plans tirés.
Va t'il laisser tomber,
Remettre à plus tard,
Tout casser, tout jeter.
Mais ce soir il se fait tard
Et on est tous désabusé.
Restera t'il sur la lune ?
Les grands pères l'attendent encore !
Faudra t'il donner des tunes ?
Cela changera t'il notre sort ?
Il regarde en bas, désabusé.
Tout n'a pas vraiment bien fonctionné.
Va t'il laisser tomber,
Remettre à plus tard,
Tout casser, tout jeter.
Mais ce soir il se fait tard
Et on est tous désabusé.
Comptine Champêtre
Allongé dans l'herbe, je regarde les moutons
J'mâche de la luzerne, ce que ça peut être bon.
A côté de moi, il y a cette chanson
Je ne l'écoute pas, c'est pas du Lennon.
Holidays tous les deux, ça ne vas pas traîner
Redon ou bien Lancieux, fait ce qu'il te plaît.
Au lit on restera, il y aura ta chanson
Café ou chocolat, a gadou ronron.
Les nuits d'hivers quand je ne peux pas dormir
J'aimerais être au vert
Pour pouvoir t'écrire
Pour pouvoir cou....
Rire aux éclats, tu verras p'tit bouchon,
Nu dans les dahlias, jeunes polissons
Courir dans les bois, taquiner mon hanneton
Vient donc voir par là, l'homme de Cro-Magnon
Les nuits d'hivers quand je ne peux pas dormir
J'aimerais être au vert
Pour pouvoir t'écrire
Pour pouvoir courir.
Mais dis moi
Qu'est ce que c'est qu'cette chanson ?
Les nuits d'hivers quand je ne peux pas dormir
J'aimerais être au vert
Pour pouvoir t'écrire
Pour pouvoir courir.
HP
Marre des ces sessions
Aux odeurs électriques
Retour à la maison
Un peu lymphatique
C'est bon d'être là
Enfin chez soi
J'attends qu'il se barre...
10 secondes dans le noir
Chez moi, c'est curieux
Mais ça pourrait être mieux
Si j'enlevais le lit en fer
Et les barreaux aux fenêtres
C'est bon d'être là
Même si t'es pas là
Juste quelques photos
Où j'te vois sans tes mots
C'est bon d'être sage
Même si les images
Qui cillent sur les briques
Ne sont qu'électriques
Les Chiens Bleus
Calme est le temps,
Dans la cité
Les rires d'enfants
Nous tiennent éveillés.
Déjà à trois ans,
Ils prennent des airs de grands
Mères désabusées,
Elles sont apeurées.
Les murs jaunis
Par leurs mots qui dorment
Ils veulent te dire
L'amour qu'on leur vole.
Ne reste pas là,
Même si ça t'ennuie
Ne t'arrêtes pas,
Trouve ta sortie.
Pourquoi crier ?
C'est déjà tracé.
Les rêves tiennent bons,
Ils s'en sortiront.
Tous les chiens bleus
À la sortie de l'école
Jusqu'au terrain de jeux
Avec leurs auréoles.
Regarde les vieux
Et prend le temps
Croise leurs yeux
Encore un peu, c'est gênant.
Why do you love me ?
I'm lying on my back now
The stars looks all to near
Flower on the razor wire
I know you're here
We're few and far between
I was thinking about your skin
I'm sleeping in my bed now
My dreams looks all to near
Smells of cooking
I know you're here
We're few and far between
I was thinking about your skin
Why do you love me ?
I'm drinking in a pub now
My best friends all to near
Misses Grampus
Ms Grampus came from campus by train,
Mr Walrus, excited,
Hurry in bus and plane and now
Oh the corporation where they drink their kirsh,
Like a fish
Nothing to do, to save their good life
They should know the way by now
Silaciousness, pornographic, priestess,
She know the rules, she know what
It's like to be dead isn't fool and now
At home, she draws up the game,
Turn down the bed, tidying her head
Walrus, arrives on the field very well turned,
Have a side party.
Lick me, my secret garden it's open
Screw me, go in the front way it's open
Lay me, go in everywhere, it's open
For you
But where do you go ?
Ms Grampus the shameless, disappointed,
Sadened, depressed
Mtr Walrus shocked, hurry in bus run off,
He remenbers
lick me, my secret garden it's open
Screw me, go in the front way it's open
Lay me, go in everywhere, it's open
For you
But where do you go ?
Faut le dire
T'as trop d'argent
Mais pas trop d'argent pour t'en faire
Faut le dire
Tes rêves d'enfant,
T'as même réussi à les taire
Faut le dire
L'argent, oui c'est le paradis
Martingale a sauvé ta vie
Avant tu n'étais qu'un zéro
Mais en le jouant, t'as fait gros lot
T'as trop d'argent
Mais pas trop d'argent
Pour t'en faire
Faut le dire
Tes rêves d'enfant,
T'as même réussi à les taire
Faut le dire
Ça oui, t'étais un numéro
Jamais le premier à te taire
Personne ne te marchait dessus
A ta chance, ça lui a pas plu
L'argent, oui c'est le paradis
Martingale a sauvé ta vie
Avant tu n'étais qu'un zéro
Mais en le jouant, t'as fait gros lot
Dreams
They must be legions
of people who earn to pack up their jobs
and find some patch of lands
where they can settle down
and create their own earthy paradise
and create their own earthy paradise
whe have done that, whe have succeeded
in turning dream in a reality
a flower farm on a beautiful coast
a flower farm wild and alone
But my dream is away
there is so contrast between her and me
my dream is away
there is so contrast between her and me
They must be legions
of people who earn to pack up their jobs
and find some patch of lands
where they can settle down
something said that love don't take this way
something said that love don't take this way
who have done that, who have succeeded
this way's not my dream but the reality
my flower farm so far since I left for straner
I'm so wild and alone
Cause my dream is away
there is so contrast between her and me
cause my dream is away
there is so contrast between her and me
Wallou
Lorsque nous nous sommes déchiffrés
Avec le consentement de sa voisine
On aurait mangé la moquette
Vidé le cendrier sur les tartines
L'émondage complet de sa personne
La proportionnalité de son corps
Rouleau compressé dans ma tête
Tout est inscrit dans le sémaphore.
Faut pas se laisser faire
Par tant d'allégresses
Que puis je y faire ?
Faut pas se laisser faire
Ni quoi ? Ni qu'est ce ?
And now elle me tourne around
Qui c'est qu'est wallou ? One more time.
Qui c'est qu'est wallou ? One more time.
Lorsque nous nous sommes déchiffrés
Avec le consentement de sa cousine...
Violette
This skinny queen
Is a baby princess
We go out together
And watch cats and dogs
I know, I know she adores me
When we're together, I know
She's a real queen
She's got red shoes
And a fairy dress
The princess is so nice
With her gentle smile
I know, I know she adores me
When we're together, I know
She needs some bathery,
Then again she will adore me
When we're together, I know
She's a real queen